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Comment s’inscrire à l’INPI en tant qu’autoentrepreneur ?

Publié le 20 mai 2025 par Nicolas Perrin

Le cadre légal de l’inscription à l’INPI pour les autoentrepreneurs

Depuis le 1er janvier 2023, la réglementation relative à la création d’autoentreprises impose désormais une démarche unique et centralisée via le Guichet unique accessible sur le site procedures.inpi.fr. Ce portail est administré par l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) qui a repris la coordination de tous les Centres de formalités des entreprises (CFE). Cette centralisation vise à simplifier drastiquement les démarches des entrepreneurs indépendants, notamment les autoentrepreneurs, en réunissant toutes les formalités administratives en un seul point d’accès dématérialisé sécurisé.

L’autoentrepreneur, en tant que sous-catégorie de l’entrepreneur individuel, doit effectuer sa déclaration d’immatriculation sur ce guichet. Selon le type d’activité exercée (commerciale, artisanale, ou libérale), le formulaire initial d’inscription fera apparaître plusieurs questions spécifiques sur la nature de l’activité, le lieu d’exercice, et autres détails importants. Le choix du statut juridique fait également partie intégrante du processus. À noter que cette obligation s’applique à tous les candidats à la micro-entreprise y compris ceux qui reprennent une activité déjà existante.

La déclaration auprès de l’INPI n’est pas seulement technique. Elle engage la responsabilité de l’autoentrepreneur qui doit fournir des informations authentiques et complètes pour que son immatriculation soit acceptée et validée. Toute inexactitude pourrait compromettre la protection de son droit à exercer. En outre, l’inscription au Registre national des entreprises (RNE) qui remplace désormais les anciens registres tels que le Répertoire des Métiers ou le Registre du Commerce et des Sociétés est obligatoire. Cette inscription est publique et implique une transparence qui peut impacter l’adresse de domiciliation notamment.

La nouvelle procédure permet donc d’optimiser le parcours administratif en ligne et d’éviter les multiples déplacements ou contacts physiques avec différentes administrations. Cette simplification analytique se fait aussi au profit de la sécurité juridique de l’entrepreneur tout en facilitant le respect des obligations légales. Pour mieux comprendre comment le régime microentrepreneur est désormais rattaché à l’INPI, il est conseillé de consulter des ressources spécialisées comme celles disponibles sur Webonaute.fr.

Aspect Impacts pour l’autoentrepreneur
Guichet unique INPI Démarches centralisées pour création, modification, cessation
100% en ligne, gestion simplifiée
Informations à fournir Identité, nature de l’activité, régime d’assurance maladie, adresse
Responsabilité sur l’exactitude
Registre National des Entreprises (RNE) Immatriculation obligatoire, adresse publique, transparence légale
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Étapes clés pour s’inscrire en tant qu’autoentrepreneur sur le Guichet unique

L’inscription sur le portail procedures.inpi.fr se déroule en plusieurs phases que le déclarant doit suivre minutieusement afin de finaliser l’enregistrement de son micro-entreprise. Après avoir créé un compte utilisateur sécurisé (identifiant et mot de passe), il faut se connecter et accéder au tableau de bord. Ensuite, sélectionner « déclarer une formalité d’entreprise », puis choisir la rubrique « création d’entreprise ».

Le premier choix consiste à sélectionner la forme juridique de l’entreprise. Pour un autoentrepreneur, cela sera « Entrepreneur individuel », qui correspond au statut micro-entrepreneur sans personnalité morale distincte. Sur cet écran, une série de questions jalonnent le parcours : avez-vous déjà exercé une activité non salariée ? L’activité est-elle itinérante ? Souhaitez-vous domicilier l’entreprise à votre adresse personnelle ?

Il est crucial de bien répondre à chacune de ces interrogations car elles déterminent par la suite la structure de la déclaration. Par exemple, si l’établissement est domicilié au domicile personnel, un avertissement signale que cette adresse sera publique via le RNE, ce qui peut avoir des implications en termes de confidentialité. Le déclarant doit aussi indiquer son régime d’assurance maladie ainsi que son numéro de sécurité sociale.

La déclaration doit comporter tous les acteurs habilités à engager l’entreprise, notamment si des mandataires ou des tiers interviennent. Si le micro-entrepreneur agit seul, cette section reste vide. Enfin, la procédure inclut la possibilité d’opter ou non pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu, choix qui influencera la manière dont les revenus seront imposés.

Ces étapes sont illustrées sur le site par des captures d’écran et dispositifs d’aide pour guider le nouveau chef d’entreprise. Ce gain d’intuitivité réduit les risques d’erreurs ou d’omissions, permettant une immatriculation rapide et conforme aux dispositions en vigueur. Il faut bien prévoir l’ensemble des documents justificatifs et répondre avec rigueur aux informations demandées.

Phase Description détaillée
Création du compte Accès sécurisé, création login, protection des données personnelles
Sélection de la formalité Choix « création d’entreprise », spécification « Entrepreneur individuel »
Remplissage du formulaire Questions sur activité, domicile, assurances, mandataires
Déclaration finale Validation, classement des justificatifs, choix fiscal

Pièces justificatives et informations indispensables à préparer pour la déclaration INPI

La réussite de l’enregistrement à l’INPI repose aussi sur la qualité et la complétude des pièces justificatives fournies. Celles-ci varient selon la nature de l’activité exercée (commerçante, artisanale ou libérale) et selon la situation personnelle de l’entrepreneur (nationalité, statut matrimonial, lieu de domiciliation).

Pour un micro-entrepreneur commerçant ou artisan, un ensemble de documents est obligatoire :

Du côté des micro-entrepreneurs exerçant une activité libérale, le justificatif exigé est allégé, mais inclut une pièce d’identité avec attestation manuscrite de conformité à l’original. Les jeunes mineurs non émancipés doivent quant à eux fournir une autorisation parentale spécifique.

Des justificatifs complémentaires sont nécessaires lorsque l’activité est réglementée (autorisation administrative, déclaration préalable), ou si un mandataire dépose la déclaration (procuration signée). Le dossier peut aussi inclure des documents relatifs à la situation matrimoniale ou la domiciliation sociale.

La précision dans le dépôt des pièces évite les rejets de dossier ou les demandes de compléments. En savoir plus sur les documents requis peut être consulté sur cette ressource spécialisée.

Type de justificatif Description Public concerné
Justificatif d’identité Carte d’identité/passeport en cours de validité, attestation manuscrite pour libéraux Tous les micro-entrepreneurs
Déclaration sur l’honneur Absence de condamnation, situation familiale certifiée Commerçants, artisans
Justificatif d’adresse Bail commercial, contrat domiciliation, factures récentes Commerçants, artisans
Autorisation parentale Accord des parents pour mineurs de 16 à 18 ans Mineurs non émancipés
Procuration Mandataire avec pouvoir signé Déclaration par tiers

Comprendre le régime micro-entrepreneur et ses limitations en 2025

Le régime micro-entrepreneur est réputé pour sa simplicité et ses avantages fiscaux et sociaux, mais il vient avec un certain nombre de contraintes qui doivent être maîtrisées par le créateur d’entreprise. En 2025, les plafonds de chiffre d’affaires à ne pas dépasser restent fixés à 188 700 € pour les activités commerciales et de fourniture de logements, ainsi qu’à 77 700 € pour les prestations de services et professions libérales.

Le micro-entrepreneur bénéficie d’un statut social simplifié en tant que travailleur non salarié affilié au régime général de la sécurité sociale. Cette affiliation entraîne un versement des cotisations sociales régulières basées uniquement sur le chiffre d’affaires réalisé, sans minimum à régler quand le chiffre d’affaires est nul. Cette spécificité protège l’entrepreneur lors de périodes creuses.

Une particularité essentielle réside dans le fait que le micro-entrepreneur doit détenir un compte bancaire dédié spécialement pour son activité si son chiffre d’affaires dépasse 10 000 € sur deux années consécutives. Le non-respect de cette obligation peut engendrer des pénalités ou des difficultés administratives.

Il est important également de noter que certaines activités ne sont pas accessibles au régime micro-entrepreneur, notamment celles relevant de la sécurité sociale agricole, celles à caractère libéral rattachées à des caisses spécifiques, ou certaines activités immobilières et artistiques. De ce fait, un artisan avec une activité réglementée devra vérifier scrupuleusement que son projet s’inscrit dans les conditions admises.

Condition Plafond / Particularité Conséquence en cas de non-respect
Chiffre d’affaires commercial 188 700 € Sortie du régime micro, passage au régime réel simplifié
Chiffre d’affaires services/libéraux 77 700 € Sortie similaire et changement de régime social/fiscal
Compte bancaire dédié Obligatoire au-delà de 10 000 € sur 2 exercices Risques juridiques et fiscaux
Activités interdites Agriculture, immobilier, artistes auteurs Refus d’immatriculation INPI ou régulation spécifique

Exemple concret

François, artisan photographe, démarre son activité en micro-entrepreneur en 2025. Malgré un chiffre d’affaires croissant, il doit veiller à ne pas dépasser le plafond prévu pour les prestations de services. Dès la deuxième année, il se surveille pour adapter éventuellement son régime fiscal si son activité explose. Il a également dû ouvrir un compte bancaire dédié pour séparer les flux professionnels et personnels. Ce suivi rigoureux lui évite les mauvaises surprises administratives.

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Le rôle crucial de l’INPI dans la protection de la propriété intellectuelle de l’autoentrepreneur

Au-delà de sa mission d’enregistrement des entreprises, l’INPI joue un rôle fondamental en matière de propriété intellectuelle pour les autoentrepreneurs souhaitant protéger leurs créations, comme une marque, un brevet ou un dessin industriel. Une inscription conforme à l’INPI donne accès à des outils essentiels de valorisation et de sécurisation commerciale.

La protection par l’INPI sert notamment à éviter les risques de contrefaçon et de litiges avec des concurrents. Par exemple, un artisan créateur artisan de produits personnalisés peut déposer une marque ou un brevet pour sécuriser son exclusivité d’exploitation. La démarche se fait par le biais de formulaires spécifiques à compléter depuis le portail officiel. La déclaration d’une marque ou d’un brevet ne s’effectue pas automatiquement lors de la création d’entreprise mais constitue une étape clé à envisager très tôt.

Il est recommandé à tout autoentrepreneur de se familiariser avec les principes de la propriété intellectuelle grâce aux ressources pédagogiques mises à disposition par l’INPI. Ce savoir-faire peut être un avantage stratégique déterminant dans un marché concurrentiel. Par ailleurs, plusieurs services en ligne assistent les créateurs dans leurs démarches, y compris l’aide à la recherche d’antériorité ou la surveillance des enregistrements.

Type de propriété intellectuelle Définition Avantages pour autoentrepreneur
Marque Signe distinctif garantissant l’identité commerciale Exclusivité, valorisation, protection légale
Brevet Droit exclusif sur une invention technique Protection innovation, monopole temporaire
Dessin ou modèle Aspect esthétique d’un produit ou création Protection visuelle, différenciation produit

Pour mieux comprendre l’importance des documents et procédures INPI dans ce domaine, il est utile de consulter une analyse détaillée disponible sur Webonaute.fr.

Choix du régime fiscal : impacts et options pour l’autoentrepreneur

Le régime fiscal définit la manière dont les revenus de l’autoentrepreneur seront taxés. Deux principales options s’offrent au chef d’entreprise : le régime micro-fiscal classique ou le versement libératoire de l’impôt sur le revenu. Le premier applique un abattement forfaitaire en fonction du type d’activité (71 % pour la vente de marchandises, 50 % pour les prestations, 34 % pour les professions libérales). L’abattement, avec un minimum de 305 €, réduit le montant soumis au barème progressif de l’impôt.

À l’opposé, le versement libératoire permet un paiement mensuel ou trimestriel d’une taxe proportionnelle basée directement sur le chiffre d’affaires, ce qui facilite la gestion financière et évite des régularisations d’impôt longues. Toutefois, ce choix est soumis à conditions de revenus fiscaux et n’est pas toujours avantageux selon la situation personnelle.

Les micro-entrepreneurs sont également soumis à la cotisation foncière des entreprises (CFE) à partir de leur deuxième année d’activité, sauf si le chiffre d’affaires ne dépasse pas 5 000 €. L’exonération temporaire courant l’année de création ne doit pas être oubliée. Les cotisations sociales sont calculées en fonction des déclarations de chiffre d’affaires et sont à régler auprès de l’Urssaf.

Régime fiscal Caractéristiques Avantages / Inconvénients
Micro-fiscal classique Abattement forfaitaire, intégration dans le revenu global Souplesse, mais imposition différée
Versement libératoire Paiement direct proportionnel au CA Gestion simplifiée, fiscalité immédiate
CFE Taxe locale incombant dès 2ème année Exonération possible si CA < 5 000 €

Modalités de paiement et suivi de sa formalité sur le portail INPI

Les démarches de paiement liées à la création d’autoentreprise sur le Guichet unique INPI peuvent s’effectuer selon deux modes. Le premier est un règlement direct et ponctuel via carte bancaire par un module de paiement sécurisé, adapté aux déclarants occasionnels. Le second, appelé modalité indirecte, consiste à alimenter un compte utilisateur sur le système INPI par prélèvement, virement ou carte bancaire, facilitant les formalités multiples ou régulières.

Cette flexibilité propose un gain de temps important, notamment pour les entrepreneurs qui doivent réaliser plusieurs opérations dans l’année comme des modifications d’activité ou des mises à jour. L’absence de frais pour la plupart des formalités de création renforce également l’accessibilité du régime micro-entrepreneur.

Une fois la déclaration déposée, le suivi se fait à travers un tableau de bord personnalisé qui réunit l’ensemble des formalités effectuées, leur statut, et permet aussi la consultation ou modification de données. Ce suivi numérique facilite la gestion administrative tout en offrant une transparence complète sur l’avancement de la procédure.

Modalité Description Pour qui ?
Paiement direct Carte bancaire au moment de la déclaration unique Déclarants occasionnels
Paiement via compte Compte pré-alimenté par divers moyens pour formalités multiples Déclarants fréquents
Suivi de formalité Espace personnel pour consulter, modifier les formalités Tous les utilisateurs

FAQ : questions fréquentes autour de l’inscription INPI pour autoentrepreneur

Q1 : Quelle est la différence entre immatriculation INPI et inscription au Registre National des Entreprises ?
R1 : L’inscription au RNE est l’enregistrement officiel de votre entreprise, tandis que l’INPI centralise ces formalités en ligne et peut aussi gérer la protection de votre propriété intellectuelle.

Q2 : Quels justificatifs sont absolument indispensables pour finaliser l’inscription ?
R2 : Une pièce d’identité valide, une déclaration sur l’honneur (pour commerçants/artisans), et un justificatif de domicile sont systématiquement requis.

Q3 : Puis-je faire appel à quelqu’un d’autre pour réaliser ma déclaration ?
R3 : Oui, un mandataire avec procuration et pièce d’identité peut déposer la formalité en votre nom.

Q4 : Que faire si je dépasse les plafonds de chiffre d’affaires ?
R4 : Vous serez automatiquement rebasculé vers un régime réel simplifié avec un régime social différent, ce qui implique des formalités supplémentaires.

Q5 : Comment protéger ma marque ou invention en tant qu’autoentrepreneur ?
R5 : Vous devez effectuer un dépôt spécifique auprès de l’INPI via un formulaire additionnel destiné à la propriété intellectuelle, ce qui vous garantira une protection juridique.

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Nicolas Perrin

Curieux, autodidacte et un peu geek sur les bords, je me passionne depuis toujours pour le web, les systèmes et les idées qui bousculent. J’ai créé Webonaute.fr pour documenter mes explorations digitales, mes tests de logiciels, mes réflexions sur le no-code, l’automatisation et la vie d’entrepreneur connecté. Ici, je parle sans filtre : des réussites, des plantages, des outils qui me simplifient la vie, et des méthodes concrètes pour avancer dans vos projets – même en solo, même sans budget.

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